Franck Cappi, auteur/autrice sur Advixo https://advixo.com/author/franckc/ Éditions et Photographie Fri, 23 May 2025 13:13:57 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.9 https://advixo.ch/wp-content/uploads/2024/08/Advixo-New-Logo-500x500-1-64x64.png Franck Cappi, auteur/autrice sur Advixo https://advixo.com/author/franckc/ 32 32 Flash : Comment utiliser son mode stroboscopique ? https://advixo.ch/flash-comment-utiliser-son-mode-stroboscopique/ https://advixo.ch/flash-comment-utiliser-son-mode-stroboscopique/#respond Wed, 05 Mar 2025 14:28:43 +0000 https://advixo.com/?p=2275 Le mode stroboscopique (également appelé mode multi-flash ou répétitif) est une technique qui permet de capturer plusieurs phases d'un mouvement dans une seule image.

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Le mode stroboscopique (également appelé mode multi-flash ou répétitif) est une technique qui permet de capturer plusieurs phases d’un mouvement dans une seule image. Contrairement à l’utilisation traditionnelle du flash qui émet une seule impulsion lumineuse, le mode stroboscopique déclenche une série rapide d’éclairs pendant une exposition longue.

Dans quels cas utiliser le mode stroboscopique ?

Le mode stroboscopique est particulièrement adapté pour photographier des sujets en mouvement lorsque vous souhaitez visualiser la trajectoire ou la séquence du mouvement. Voici quelques situations idéales :

  • Pour les sports et l’action : captures de mouvements athlétiques comme un golfeur exécutant son swing, un danseur effectuant une pirouette, ou un joueur de tennis servant.
  • Pour les portraits créatifs : création d’images où votre sujet apparaît plusieurs fois dans le même cadre, comme une personne marchant à travers la scène.
  • Pour les études de mouvement : analyse du mouvement d’objets tombant, rebondissant ou tournant.
  • Pour les performances musicales : visualisation du mouvement des baguettes d’un batteur ou des mains d’un pianiste.

Comment utiliser le mode stroboscopique ?

Pour utiliser efficacement cette technique, voici la démarche à suivre :

Préparation du matériel : Utilisez un flash compatible avec le mode stroboscopique (généralement des flashs externes de niveau intermédiaire à professionnel) et placez-le dans un environnement sombre pour que seuls les éclairs illuminent votre sujet.

Réglages de l’appareil : Passez en mode manuel (M) et réglez une vitesse d’obturation lente, généralement entre 1 et 4 secondes selon le mouvement à capturer. Utilisez un trépied pour éviter les flous de bougé.

Configuration du flash : Accédez au mode stroboscopique de votre flash (souvent appelé « MULTI ») et configurez trois paramètres essentiels :

  • La puissance du flash (généralement 1/16 à 1/128 de la puissance maximale)
  • La fréquence des éclairs (Hz, ou nombre d’éclairs par seconde)
  • Le nombre total d’éclairs pour l’exposition

Test et ajustements : Commencez par des mouvements simples et ajustez vos paramètres. Si les images sont trop claires ou se chevauchent trop, réduisez la puissance du flash ou augmentez la fréquence.

Considérations pour la composition : Assurez-vous que votre sujet se déplace dans une direction qui permet de distinguer clairement les différentes phases du mouvement. Un fond simple et sombre fait mieux ressortir l’effet.

L’équilibre parfait entre ces paramètres dépend de la vitesse du mouvement à capturer. Pour un mouvement rapide comme un service au tennis, une fréquence élevée (20-30 Hz) avec un nombre modéré d’éclairs (10-15) pourrait être appropriée. Pour un mouvement plus lent, comme une danse, réduisez la fréquence (5-10 Hz) et augmentez éventuellement le nombre d’éclairs.

N’oubliez pas que cette technique demande de la pratique et de nombreux essais. Chaque situation nécessitera des ajustements spécifiques, mais c’est précisément cette dimension expérimentale qui rend le mode stroboscopique si créatif et gratifiant.

Cette technique s’inspire des travaux pionniers du photographe Harold Edgerton, qui a popularisé la photographie stroboscopique dans les années 1930 avec ses célèbres images de gouttes de lait et de balles traversant des objets.

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Photographie argentique : Les 35mm abordables pour tous les passionnés https://advixo.ch/photographie-argentique-les-35mm-abordables-pour-tous-les-passionnes/ https://advixo.ch/photographie-argentique-les-35mm-abordables-pour-tous-les-passionnes/#respond Wed, 27 Nov 2024 15:05:49 +0000 https://advixo.com/?p=1575 La photographie argentique connaît un renouveau passionnant, avec le format 35mm restant la référence pour de nombreux photographes. Ce format offre un équilibre parfait entre qualité d’image, praticité et accessibilité financière, séduisant aussi bien les débutants que les professionnels expérimentés. Le marché des appareils photo argentiques d’occasion regorge de trésors abordables pour les passionnés souhaitant […]

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La photographie argentique connaît un renouveau passionnant, avec le format 35mm restant la référence pour de nombreux photographes. Ce format offre un équilibre parfait entre qualité d’image, praticité et accessibilité financière, séduisant aussi bien les débutants que les professionnels expérimentés.

Le marché des appareils photo argentiques d’occasion regorge de trésors abordables pour les passionnés souhaitant s’initier à cette pratique. Contrairement aux nouveaux modèles souvent coûteux, les appareils d’occasion permettent de découvrir la photographie argentique sans investissement important.

Que vous soyez étudiant, photographe numérique curieux, amateur nostalgique ou professionnel à la recherche d’un équipement économique, le marché propose une diversité d’options. Certaines marques sont reconnues pour leurs optiques légendaires, d’autres pour leur simplicité et leur fiabilité.

Je vais parler ici des réflex entièrement manuels ou semi-manuels. Ces appareils se distinguent par leur design intemporel, leur robustesse et leur capacité à produire des images remarquables à moindre coût.

En voici quelques exemples, forcément partisans, puisque j’ai la chance d’en posséder certains (Minolta X-700 et Nikon FM2) que j’adore !

Minolta X-570 / X-700

Minolta X-700
Minolta X-700 avec Objectif MD Rokkor 50mm 1:1.7

Les réflex Minolta X-570 et X-700 sont des modèles emblématiques des années 1980. Le X-700, modèle phare, offre trois modes de fonctionnement : programme, priorité à l’ouverture et manuel, avec un système de mesure TTL (mesure à travers l’objectif). Son pendant en version économique, le X-570, propose des fonctionnalités similaires avec un mode programme en moins.

Ces appareils se caractérisent par :

  • Un viseur lumineux
  • Une mise au point manuelle
  • Une compatibilité avec les objectifs Rokkor MD et MC
  • Une construction légère, majoritairement en plastique mais robuste

Les objectifs Minolta Rokkor sont particulièrement appréciés pour leur netteté et leur qualité de fabrication.

Le Minolta X-700 est mon boîtier préféré pour la photographie de rue au format reflex 35mm, avec un MC Rokkor-PF 58mm 1:1.4 (une focale idéale !) emprunté à son grand-père, le SRT 101, ou un MD Rokkor 50mm 1:1.4 (ou la version moins onéreuse en 1:1.7).

Nikon FA

Nikon FA
Nikon FA avec Objectif Nikkor 105mm 1:2.5

Le Nikon FA a représenté un moment charnière dans l’histoire de la photographie argentique, incarnant la transition entre les techniques manuelles traditionnelles et les technologies photographiques plus sophistiquées. Cet appareil reflex 35mm a révolutionné la capture photographique grâce à son système de mesure matricielle, qui analyse intelligemment les différentes zones de la scène pour obtenir une exposition précise et nuancée.

Sa conception technique offrait une grande polyvalence aux photographes, avec quatre modes d’exposition différents qui permettaient de s’adapter à presque toutes les situations : la priorité à l’ouverture, la priorité à la vitesse, le mode manuel classique et le programme automatique. Cette flexibilité représentait une avancée significative pour l’époque, permettant aussi bien aux professionnels qu’aux amateurs de photographier avec aisance et précision.

La robustesse mécanique du Nikon FA était également remarquable, avec un boîtier métallique conçu pour résister aux conditions les plus exigeantes, tout en conservant des dimensions compactes qui favorisaient sa portabilité. Sa compatibilité avec le système d’objectifs F-mount de Nikon était particulièrement impressionnante, supportant non seulement les objectifs AI et AI-S modernes, mais offrant même une rétrocompatibilité partielle avec les anciens objectifs pré-AI, une caractéristique rare à cette époque.

Ce qui distinguait vraiment le Nikon FA, c’était sa capacité à faire le pont entre la tradition et l’innovation. Il offre des commandes manuelles précises appréciées des photographes expérimentés, tout en intégrant des technologies automatiques qui simplifiaient la prise de vue. De plus, ses objectifs AI/AI-S peuvent être réutilisés sur les reflex numériques Nikon ultérieurs, garantissant un investissement durable pour les passionnés de photographie.

Nikon FM2

Avant de parler du Nikon FM2, disons quelques mots sur ses deux honorables prédécesseurs : les Nikon FE et FM, deux appareils photographiques argentiques reflex 35mm manuels qui ont marqué l’histoire de la photographie argentique. Ces deux modèles partagent plusieurs caractéristiques communes, mais présentent également des différences significatives qui les rendent uniques.

Points communs : Ces deux appareils représentent l’excellence de la fabrication mécanique de Nikon dans les années 1970-1980. Ils possèdent une construction métallique robuste qui garantit une durabilité exceptionnelle. Leur point fort principal est leur monture d’objectif F, un standard universel de Nikon qui permet une compatibilité remarquable avec une large gamme d’objectifs, allant des modèles vintage AI et AI-S aux objectifs plus modernes AF et AF-D.

Mais ils présentent deux approches différentes qui permettaient, à l’époque, à Nikon de toucher deux marchés différents :

  • Le Nikon FM est un appareil entièrement mécanique. Sa particularité réside dans le fait qu’il ne nécessite pas de batterie pour son fonctionnement, hormis pour le posemètre. C’est l’option idéale pour les photographes qui recherchent la simplicité et la fiabilité absolue.
  • Le Nikon FE, quant à lui, offre plus de flexibilité avec un mode auto-exposition priorité à l’ouverture, tout en conservant la possibilité d’un contrôle manuel complet. C’est l’appareil parfait pour ceux qui souhaitent un équilibre entre automatisation et contrôle manuel.

Les deux modèles partagent également des éléments de conception remarquables : un viseur lumineux et des écrans de mise au point interchangeables, permettant aux photographes d’adapter leur équipement à leurs besoins spécifiques.

Nikon FM2
Nikon FM2 avec Objectif Nikkor 50mm 1:1.4

Leur successeur, le Nikon FM2, introduit en 1982, est un appareil photo reflex 35mm manuel qui a marqué l’histoire de la photographie professionnelle et amateur. Conçu comme un instrument robuste et précis, cet appareil incarne l’excellence de l’ingénierie japonaise dans le domaine optique.

Le FM2 dispose d’un obturateur métallique à défilement vertical capable d’atteindre une vitesse de synchronisation flash remarquable de 1/250e de seconde. Sa construction entièrement mécanique lui permet de fonctionner sans pile (hormis pour le posemètre), offrant une fiabilité à toute épreuve dans les conditions les plus extrêmes.

Le système de mesure de l’exposition utilise un cellule au silicium qui garantit une précision exceptionnelle, avec une plage de sensibilité ISO allant de 12 à 6400. La visée est facilitée par un écran de visée interchangeable, permettant aux photographes professionnels d’adapter l’appareil à leurs besoins spécifiques.

Sa compatibilité avec les objectifs Nikon F, l’un des systèmes les plus étendus en photographie, en fait un outil polyvalent. Bien que technologiquement dépassé par les appareils numériques, le FM2 reste un objet culte, recherché par les passionnés de photographie argentique pour sa construction mécanique légendaire et sa qualité optique intemporelle.

J’adore cet appareil que j’utilise en voyage principalement avec un objectif Nikkor 50mm 1:1.4. Pour moi, il est la quintessence des Nikon FE et Nikon FM et de la qualité et excellente technologique japonaise et de Nikon dans les années 80.

Olympus OM-1

L’Olympus OM-1, lancé en 1972, a marqué une révolution dans le monde des appareils photographiques reflex 35mm. Conçu par Yoshihisa Maitani, cet appareil a redéfini les standards de la compacité et de l’élégance pour les reflex professionnels de son époque.

Olympus OM-1
Olympus OM-1

Ce qui distinguait principalement l’OM-1 était sa taille remarquablement compacte. Là où les reflex précédents étaient massifs et lourds, Maitani a créé un boîtier étonnamment léger et mince, sans compromettre la robustesse ni la qualité optique. Son design minimaliste intégrait des mécanismes de précision dans un corps à la fois élégant et fonctionnel.

Techniquement, l’OM-1 introduisait une mesure de la lumière révolutionnaire utilisant un système de photométrie par réflexion centrale pondérée. Cette innovation permettait aux photographes d’obtenir des expositions précises dans des conditions lumineuses variées, avec un système de couplage entre la vitesse et l’ouverture particulièrement intuitif.

Le système d’objectifs interchangeables Zuiko, développé spécifiquement pour la gamme OM, offre une qualité optique exceptionnelle. Chaque objectif était conçu pour compléter la légèreté et la précision du boîtier, créant un écosystème photographique harmonieux qui a inspiré plusieurs générations de photographes professionnels et amateurs.


Au-delà des aspects techniques, ces appareils représentent plus qu’un simple outil. Ils incarnent une approche artistique de la photographie, où chaque image devient le résultat d’un processus réfléchi et intentionnel. Contrairement à la photographie numérique instantanée, la photographie argentique demande patience et précision.

Pour les passionnés comme pour les curieux, ces appareils 35mm offrent une expérience photographique unique. Ils permettent de redécouvrir la magie de la photographie analogique, où chaque déclenchement compte, où chaque pellicule raconte une histoire.

Que ce soit pour capturer des moments personnels, explorer sa créativité ou simplement profiter d’un medium artistique différent, ces appareils 35mm abordables ouvrent grand les portes du monde argentique.

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Sony Alpha 1 II : l’excellence professionnelle entre performance et IA https://advixo.ch/sony-alpha-1-ii-lexcellence-professionnelle-entre-performance-et-ia/ https://advixo.ch/sony-alpha-1-ii-lexcellence-professionnelle-entre-performance-et-ia/#respond Wed, 20 Nov 2024 11:17:51 +0000 https://advixo.com/?p=1530 Sony vient de dévoiler son nouveau fleuron, l’Alpha 1 II (ILCE-1M2), successeur du modèle A1 de 2021, avec un prix de lancement fixé à 6’600 Frs. Cette nouvelle version conserve l’ADN de son prédécesseur tout en apportant des améliorations significatives, particulièrement destinées aux photographes et vidéastes professionnels. L’appareil conserve le capteur CMOS empilé Exmor RS […]

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Sony vient de dévoiler son nouveau fleuron, l’Alpha 1 II (ILCE-1M2), successeur du modèle A1 de 2021, avec un prix de lancement fixé à 6’600 Frs. Cette nouvelle version conserve l’ADN de son prédécesseur tout en apportant des améliorations significatives, particulièrement destinées aux photographes et vidéastes professionnels.

L’appareil conserve le capteur CMOS empilé Exmor RS de 50,1 mégapixels, mais bénéficie d’un processeur BIONZ XR plus performant, promettant une meilleure plage dynamique et de meilleures performances en haute sensibilité. Les capacités de prise de vue en rafale restent impressionnantes avec 30 images par seconde sans blackout, enrichies d’une nouvelle fonction de pré-capture permettant d’enregistrer jusqu’à une seconde avant le déclenchement.

L’intelligence artificielle occupe une place prépondérante dans cette nouvelle version, notamment avec le système de mise au point automatique Real-time Recognition AF, capable de suivre divers sujets comme les animaux, les véhicules et les poses humaines. Un nouveau mode « Auto » simplifie l’utilisation en identifiant automatiquement les sujets dans le cadre.

Côté vidéo, l’Alpha 1 II propose des enregistrements en 8K à 30 images par seconde et en 4K à 120 images par seconde, avec une profondeur de couleur de 10 bits en 4:2:2. La stabilisation a été améliorée, offrant jusqu’à 8,5 stops de compensation au centre, particulièrement utile pour les prises de vue à main levée.

Sony a également apporté des améliorations ergonomiques notables, comme l’écran LCD orientable sur 4 axes, une poignée redessinée et un bouton personnalisable supplémentaire. La connectivité n’est pas en reste avec la compatibilité 2.5GBASE-T LAN et 5G via un transmetteur optionnel. L’appareil intègre également la solution d’authentification d’images de Sony, particulièrement pertinente pour les journalistes et les professionnels soucieux de la vérification des images.

En somme, bien que l’Alpha 1 II ne révolutionne pas le marché, il représente une évolution significative et bien pensée du modèle précédent, renforçant sa position d’outil polyvalent pour les professionnels exigeants. Comme vous le savez probablement, je suis un fan des équipements Sony !

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Hasselblad XCD 3,4/75P : un objectif portable performant pour les portraits https://advixo.ch/hasselblad-xcd-34-75p-un-objectif-portable-performant-pour-les-portraits/ https://advixo.ch/hasselblad-xcd-34-75p-un-objectif-portable-performant-pour-les-portraits/#respond Fri, 08 Nov 2024 11:17:39 +0000 https://advixo.com/?p=1437 Hasselblad vient de dévoiler le dernier né de sa série d’objectifs XCD Portable (P), le XCD 3,4/75P. Cet objectif standard léger, d’un prix de 2529 Euros, vise à apporter portabilité et puissance professionnelle dans un format relativement compact. Bien que les appareils photo Hasselblad soient extraordinaires, ils ne sont généralement pas petits. Hasselblad cible les […]

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Hasselblad vient de dévoiler le dernier né de sa série d’objectifs XCD Portable (P), le XCD 3,4/75P. Cet objectif standard léger, d’un prix de 2529 Euros, vise à apporter portabilité et puissance professionnelle dans un format relativement compact. Bien que les appareils photo Hasselblad soient extraordinaires, ils ne sont généralement pas petits. Hasselblad cible les photographes intéressés par les portraits, les scènes de rue et les natures mortes, et il s’agit du premier objectif « standard » (plus ou moins) de la gamme XCD.

Exemple de portrait avec l'objectif Hasselblad XCD 3,4/75P

Avec une focale équivalente à un 59mm en plein format et une ouverture à f/3,4, le XCD 3,4/75P se situe dans la zone idéale entre un objectif standard et un objectif moyen-téléobjectif. Cet objectif me rappelle mon vénérable Minolta MC Rokkor PF 58mm f/1.4 (un OVNI à l’époque !) qui équipe mon non-moins vénérable Minolta SRT 101 de 1966. Une focale que je trouve parfaite dans plein de situations : portrait, photographie de rue (street photo), etc. Cette position unique offre une plage polyvalente, idéale pour réaliser des portraits en pied ou à mi-corps avec facilité. Et grâce à cette ouverture plus large que la normale, vous obtenez un flou d’arrière-plan naturel et doux (bokeh) qui fait ressortir vos sujets.

Ne pesant que 398g et mesurant seulement 71mm de hauteur (petit pour un Hasselblad), cet objectif est conçu pour les photographes qui ont besoin de précision sans encombrement. Il est compact et élégant, avec un boîtier en métal et un motif subtil « H » autour de la bague de mise au point – un clin d’œil au design classique de Hasselblad. On peut imaginer que cet objectif se glisse dans votre sac sans y faire de dommages ou gêner vos déplacements.

Éléments optiques de l'objectif Hasselblad XCD 3,4/75P

Hasselblad promet que le XCD 3,4/75P n’est pas un poids plume en matière de performance optique. Il présente une construction de 10 éléments en 10 groupes avec un élément asphérique et trois éléments ED ! Cela se comprend puisque l’objectif est conçu pour gérer les exigences des capteurs haute résolution de 100 mégapixels.

À l’intérieur du XCD 3,4/75P, on trouve un moteur pas à pas linéaire et un groupe de mise au point compact pour assurer une mise au point rapide et précise, ce qui correspond bien au public de photographes de rue. (Les appareils photo moyen format ont tendance à avoir une faible profondeur de champ même avec des ouvertures plus fermées). De plus, associé à un appareil photo de la gamme Hasselblad X ou V, vous bénéficiez de la prise en charge de l’autofocus par détection de phase, ce qui garantit une mise au point en douceur et silencieuse – idéal pour rester discret dans des environnements plus calmes.

Les objectifs XCD de Hasselblad sont connus pour leurs obturateurs à lamelles intégrés, et le 3,4/75P ne fait pas exception. Vous obtenez des vitesses d’obturation allant jusqu’à 1/2000 de seconde et une synchronisation flash à pleine vitesse. Cette combinaison vous offre une liberté créative, que vous souhaitiez figer le mouvement ou équilibrer le flash avec la lumière ambiante.

Lancé aux côtés du XCD 3,4/75P, le nouvel tube allonge de 9mm de Hasselblad pour la gamme X. Conçu pour les appareils photo de la gamme X, cet accessoire à 339 Euros réduit la distance de mise au point minimale, vous donnant ainsi une capacité de prise de vue rapprochée pour des clichés détaillés. Ce petit tube pourrait être un atout inestimable si vous recherchez des textures complexes ou des petits sujets.

Le XCD 3,4/75P apporte le look classique de Hasselblad et des performances de pointe dans un package compact prêt pour la vie nomade. Si vous êtes un photographe de portrait ou de rue à la recherche de la qualité emblématique de Hasselblad sans le poids, cet objectif pourrait bien être celui qu’il vous faut.

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Click : Une nouvelle ère de confiance pour le photojournalisme numérique https://advixo.ch/click-une-nouvelle-ere-de-confiance-pour-le-photojournalisme-numerique/ https://advixo.ch/click-une-nouvelle-ere-de-confiance-pour-le-photojournalisme-numerique/#respond Wed, 06 Nov 2024 13:03:03 +0000 https://advixo.com/?p=1399 À l’ère du numérique où la frontière entre vérité et fiction devient de plus en plus floue, l’application Click apporte une solution innovante pour vérifier l’authenticité des images. Cette avancée technologique est particulièrement significative pour le photojournalisme. Pour la première fois, des journalistes travaillant au Liban peuvent capturer des images de zones de conflit qui […]

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À l’ère du numérique où la frontière entre vérité et fiction devient de plus en plus floue, l’application Click apporte une solution innovante pour vérifier l’authenticité des images. Cette avancée technologique est particulièrement significative pour le photojournalisme.

Pour la première fois, des journalistes travaillant au Liban peuvent capturer des images de zones de conflit qui sont authentifiées numériquement grâce à une application commerciale. L’application Click répond au besoin croissant de contenu visuel authentique en intégrant une signature numérique directement dans chaque photo. Utilisant la technologie de la blockchain, elle enregistre des détails essentiels comme l’heure et l’emplacement de la prise de vue. Cette signature numérique garantit que chaque photo conserve sa forme originale, rendant pratiquement impossible toute modification sans briser la chaîne de confiance numérique.

La photojournaliste Patricia Chaira a récemment utilisé l’application au Liban pour documenter des scènes de conflit, produisant ainsi les premières images authentifiées de la région. Cette technologie a des implications majeures pour le journalisme, particulièrement dans les zones de conflit où l’accès et la confiance sont souvent limités. Pour les rédactions, cela crée des opportunités d’obtenir des perspectives fiables de zones difficilement accessibles.

Au-delà du photojournalisme, l’application sert les professionnels de divers domaines, notamment les photographes, les créateurs de contenu et les forces de l’ordre. Pour chacun, Click offre un système permettant de confirmer qu’une image est à la fois authentique et non modifiée. Par exemple, dans le domaine de la police scientifique, Click pourrait aider à documenter les preuves sur les scènes de crime.

L’application aborde également la question du contrôle de l’intégrité des images par les photographes. En intégrant une preuve de paternité dans chaque image, elle vise à donner aux photographes plus de contrôle sur leur travail. Les métadonnées intégrées pourraient bientôt inclure des options de licence, offrant aux photographes un moyen direct de gérer les droits d’utilisation de leurs images.

Micha Benoliel, co-fondateur de Click, souligne l’objectif plus large de l’application : favoriser la transparence dans les médias visuels. La technologie fonctionne en accord avec des standards comme la Content Authenticity Initiative (CAI) et C2PA, établis pour développer des systèmes garantissant la vérifiabilité du contenu visuel. Ces outils sont de plus en plus essentiels dans un paysage rempli d’images générées par l’IA et de deepfakes.

Dans un monde où les images peuvent être facilement manipulées et où le public devient de plus en plus méfiant vis-à-vis du contenu numérique, cette technologie pourrait redéfinir la fiabilité des médias visuels. Elle représente un exemple convaincant de la façon dont les photos numériquement signées et soutenues par la blockchain peuvent offrir transparence et intégrité aux récits capturés par la photographie moderne.

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Photographie de paysage : Fujifilm Velvia ou Provia ? https://advixo.ch/photographie-de-paysage-fujifilm-velvia-ou-provia/ https://advixo.ch/photographie-de-paysage-fujifilm-velvia-ou-provia/#respond Fri, 25 Oct 2024 09:57:11 +0000 https://advixo.com/?p=1288 Dans l’univers de la photographie de paysage argentique, les pellicules couleur Fujifilm se sont imposées comme une référence incontournable, avec en tête de file la légendaire Velvia 50, véritable joyau de la gamme. Fujifilm Velvia 50 Cette émulsion exceptionnelle se distingue par sa capacité unique à capturer la magie des paysages naturels grâce à une […]

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Dans l’univers de la photographie de paysage argentique, les pellicules couleur Fujifilm se sont imposées comme une référence incontournable, avec en tête de file la légendaire Velvia 50, véritable joyau de la gamme.

Fujifilm Velvia 50

Cette émulsion exceptionnelle se distingue par sa capacité unique à capturer la magie des paysages naturels grâce à une signature visuelle incomparable. Sa très faible sensibilité ISO de 50 lui confère un grain remarquablement fin, permettant une reproduction des détails d’une précision chirurgicale, particulièrement appréciable lors des tirages grand format.

J’apprécie particulièrement sa capacité à restituer les subtiles variations de tons dans les verts des forêts et les bleus des ciels, offrant une palette chromatique riche et profonde qui sublime la nature, sans devoir utiliser des filtres.

La Velvia 50 brille particulièrement dans des conditions de lumière douce, comme pendant les heures dorées du lever et du coucher du soleil. Sa courbe de contraste prononcée amplifie la dramatisation des scènes, créant des images saisissantes aux couleurs intenses qui rappellent les œuvres des grands maîtres de la photographie de paysage comme Galen Rowell.

Cependant, cette caractéristique exige une exposition parfaitement maîtrisée, car la latitude d’exposition relativement étroite de la Velvia 50 laisse peu de place à l’erreur.

Fujifilm Provia 100F

Pour ces raisons, il m’arrive de préférer plus de polyvalence avec la Provia 100F.

Passer d’un ISO de 50 à un ISO de 100 peut faire la différence. Avec son indice de sensibilité plus élevé et sa latitude d’exposition plus généreuse, elle permet de travailler dans des conditions d’éclairage plus variées. Son rendu colorimétrique plus neutre offre une interprétation plus fidèle de la réalité, particulièrement appréciable lorsque la scène comprend des éléments architecturaux ou des personnages. La Provia excelle dans la reproduction des nuances subtiles, des dégradés délicats du ciel aux reflets complexes sur l’eau, tout en maintenant un excellent niveau de détail et une granulation très fine.

Pour ceux qui trouve le Velva 50 trop agressive au niveau du rendu des couleurs, la Provia 100F est un excellent choix.

Fujifilm Velvia 100

La Velvia 100 se positionne comme un compromis intéressant entre ses deux cousines. Elle conserve la richesse chromatique caractéristique de la famille Velvia, mais avec une sensibilité accrue qui élargit son champ d’application. Cette polyvalence se traduit par une meilleure capacité à gérer les situations de faible luminosité, comme les sous-bois denses ou les crépuscules avancés, tout en préservant une excellente définition de l’image. Sa saturation légèrement plus modérée que la Velvia 50 peut s’avérer avantageuse pour des compositions où l’on souhaite éviter une dramatisation excessive, souvent reprochée à la Velvia 50.

Le choix entre ces différentes émulsions dépendra largement de la vision artistique du photographe et des conditions de prise de vue. Les puristes de la couleur privilégieront la Velvia 50 pour sa capacité unique à transcender la réalité en créant des images d’une intensité presque surréelle. Les adeptes d’une approche plus documentaire se tourneront vers la Provia 100F, dont la neutralité permet une interprétation plus fidèle du sujet. La Velvia 100 séduira ceux qui recherchent un équilibre entre impact visuel et praticité d’utilisation.

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Le développement croisé : une technique créative https://advixo.ch/le-developpement-croise-une-technique-creative/ https://advixo.ch/le-developpement-croise-une-technique-creative/#respond Mon, 14 Oct 2024 11:27:05 +0000 https://advixo.com/?p=1224 Le développement croisé, également connu sous le nom de « cross-processing » ou « xpro », est une technique expérimentale en photographie argentique qui consiste à développer un film dans une solution chimique non prévue pour ce type de support. Cette méthode, initialement née d’une erreur de laboratoire, est devenue une pratique artistique prisée par de nombreux photographes en […]

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Le développement croisé, également connu sous le nom de « cross-processing » ou « xpro », est une technique expérimentale en photographie argentique qui consiste à développer un film dans une solution chimique non prévue pour ce type de support. Cette méthode, initialement née d’une erreur de laboratoire, est devenue une pratique artistique prisée par de nombreux photographes en quête d’effets visuels originaux et imprévisibles.

Films couleurs

Traditionnellement, les films négatifs couleur sont traités dans un processus C-41, tandis que les diapositives utilisent le procédé E-6. Le développement croisé bouleverse ces conventions en inversant les bains chimiques. Par exemple, un film diapositive peut être développé dans des produits C-41, ou inversement, un négatif couleur dans des produits E-6. Cette inversion génère des modifications substantielles dans le rendu final de l’image.

Les résultats du développement croisé sont caractérisés par une saturation accrue des couleurs, des contrastes exacerbés et des dominantes chromatiques souvent inattendues. Les tons peuvent virer vers des teintes surréalistes, avec des ciels virant au vert émeraude ou des peaux prenant des nuances bleutées. Ces effets varient considérablement en fonction du type de film utilisé, de son exposition et des conditions de développement.

Films noir et blanc

Cette technique, moins répandue dans le domaine du noir et blanc, ouvre néanmoins des possibilités créatives intéressantes pour les photographes expérimentaux.

Dans le contexte du noir et blanc, le développement croisé implique généralement l’utilisation d’un révélateur non conventionnel pour le type de film choisi. Par exemple, on peut développer un film négatif noir et blanc dans un révélateur conçu pour les papiers photographiques, ou inversement, traiter un papier photographique dans un révélateur pour films.

Les effets du développement croisé en noir et blanc sont plus subtils que ceux observés en couleur, mais ils peuvent être tout aussi captivants. On peut observer des changements dans le contraste, la granulation, et la tonalité générale de l’image. Les noirs peuvent devenir plus profonds, les blancs plus éclatants, et la gamme des gris intermédiaires peut être altérée de manière significative.

Un exemple courant de développement croisé en noir et blanc est l’utilisation du révélateur Rodinal pour développer des films à grain fin comme le Kodak T-Max ou l’Ilford Delta. Cette combinaison peut produire des images avec une granulation plus prononcée et un contraste accru, donnant un caractère plus brut et expressif aux photographies.

Une autre approche consiste à utiliser des révélateurs pour papier, comme le Dektol, pour développer des films négatifs. Cette méthode peut générer des images avec une gamme tonale unique, souvent caractérisée par des noirs intenses et des hautes lumières légèrement compressées.

Il est important de noter que le développement croisé en noir et blanc requiert une certaine expérimentation et peut nécessiter des ajustements dans les temps de développement et les dilutions. Les résultats peuvent varier considérablement en fonction du type de film, du révélateur choisi, et des conditions de développement.

La pratique

L’un des aspects les plus fascinants du développement croisé réside dans son imprévisibilité. Chaque pellicule réagit différemment, offrant aux photographes une palette infinie de possibilités créatives. Cette technique encourage l’expérimentation et pousse les artistes à sortir de leur zone de confort, en embrassant l’incertitude du processus.

Cependant, le développement croisé présente aussi des défis techniques. La manipulation de produits chimiques non conventionnels peut affecter la durabilité des images et nécessite une attention particulière aux mesures de sécurité en laboratoire. De plus, la reproductibilité des résultats est souvent limitée, ce qui peut être frustrant pour les photographes recherchant une esthétique spécifique.

Malgré ces contraintes, le développement croisé continue de séduire les amateurs de photographie argentique. À l’ère du numérique, où la perfection technique est souvent privilégiée, cette approche offre une alternative rafraîchissante, célébrant l’imperfection et l’aléatoire.

Elle rappelle que la photographie peut être un art où l’inattendu et l’expérimentation jouent un rôle crucial dans le processus créatif.

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Que mesurer : Lumière incidente vs réfléchie ? https://advixo.ch/que-mesurer-lumiere-incidente-ou-reflechie/ https://advixo.ch/que-mesurer-lumiere-incidente-ou-reflechie/#respond Fri, 11 Oct 2024 12:43:47 +0000 https://advixo.com/?p=1176 C’est l’un des grands serpents de mer de la photographie : faut-il mesurer la lumière incidente ou la lumière réfléchie ? J’entends déjà les grands prêtres de la photo pro se lever de leur siège et hurler « mais la lumière incidente bien sûr !« . Pour rappel aux novices, la lumière réfléchie est celle réfléchie par […]

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C’est l’un des grands serpents de mer de la photographie : faut-il mesurer la lumière incidente ou la lumière réfléchie ?

J’entends déjà les grands prêtres de la photo pro se lever de leur siège et hurler « mais la lumière incidente bien sûr !« . Pour rappel aux novices, la lumière réfléchie est celle réfléchie par le sujet ou la scène à photographier. C’est donc la lumière qui est mesurée par votre appareil photographique à travers l’objectif. La lumière incidente est celle qui arrive sur votre sujet ou scène.

Mais mon bon Monsieur, lumière incidente, ok mais où et laquelle ? Parce la lumière qui traverse l’objectif, on comprend d’où elle vient (la zone du sujet ou de la scène qu’on veut photographier) mais la lumière incidente ?

Et si j’utilise un hybride sans miroir, il est où le posemètre ?

Pour ajouter à la complexité de cette question métaphysique, les systèmes de mesure intégrés des appareils modernes sont devenus très sophistiqués et précis pour la plupart des situations. La mesure de la lumière réfléchie suffit donc très souvent. De nos jours, l’utilisation d’un posemètre externe est pertinente dans des conditions d’éclairage complexes ou pour des travaux photographiques spécifiques nécessitant un contrôle très précis de la lumière..

Bref, à quel posemètre faire confiance : à celui qui est intégré à votre appareil photo (rappelons que même sur un bon vieux Nikon F2, il y a un posemètre !) ou à celui qu’on attache ostensiblement autour du cou en studio et sans lequel un photographe professionnel ne saurait s’en parer.

Le posemètre externe

Un posemètre externe est un outil essentiel en photographie pour plusieurs raisons :

  • Exposition précise : Il permet de mesurer la lumière avec précision pour déterminer les réglages d’exposition corrects (ouverture, vitesse d’obturation, ISO).
  • Adaptabilité : Il aide à s’adapter à différentes conditions d’éclairage, notamment dans des situations complexes où l’exposition automatique de l’appareil photo pourrait être trompée.
  • Contrôle créatif : En comprenant la lumière, les photographes peuvent faire des choix créatifs intentionnels sur l’exposition de leurs images.
  • Cohérence : Il assure une exposition cohérente dans une série de photos, ce qui est particulièrement utile en photographie de studio ou de portrait (pour moi c’est élément le plus important).
  • Apprentissage : Utiliser un posemètre aide à mieux comprendre la relation entre la lumière et l’exposition, améliorant les compétences photographiques.
  • Fiabilité : Dans certains cas, il peut être plus précis que le système de mesure intégré à l’appareil photo.

Un posemètre externe peut en effet être plus précis que le système de mesure intégré à l’appareil photo pour plusieurs raisons :

  • Mesure ponctuelle : Les posemètres externes peuvent mesurer la lumière sur une zone très précise, souvent plus petite que ce que permet le système intégré de l’appareil (bien que les appareils modernes aient fait des progrès extraordinaires dans ce domaine)
  • Indépendance du sujet : Ils mesurent la lumière incidente (qui tombe sur le sujet) plutôt que la lumière réfléchie, ce qui élimine les erreurs dues à la réflectivité du sujet (rien de mieux pour « percer les blancs »).
  • Sensibilité accrue : Généralement équipés de capteurs plus sensibles, ils peuvent détecter des variations de lumière plus subtiles.
  • Spécialisation : Conçus uniquement pour mesurer la lumière, ils ne font pas de compromis comme les systèmes intégrés qui doivent équilibrer plusieurs fonctions.
  • Flexibilité de placement : Ils peuvent être positionnés exactement où la mesure est nécessaire, contrairement au système fixe de l’appareil (même avec des zônes ou des points de mesure).
  • Mesure de flash : Certains posemètres externes sont plus précis pour mesurer la lumière des flashs, notamment dans des configurations complexes.
  • Absence d’influence du viseur : Contrairement aux systèmes intégrés, ils ne sont pas affectés par la lumière parasite entrant par le viseur (reflex classiques argentiques ou numériques et hybrides avec miroir).

Importance de la lumière incidente

Rajoutons que la mesure de la lumière incidente est souvent considérée comme plus importante que celle de la lumière réfléchie pour plusieurs raisons clés :

  • Indépendance du sujet : La lumière incidente mesure la quantité de lumière qui tombe sur le sujet, indépendamment de sa couleur ou de sa réflectivité. La lumière réfléchie peut être trompeuse avec des sujets très clairs ou très sombres, conduisant à une sous-exposition ou surexposition.
  • Précision constante : La mesure incidente donne des résultats cohérents quelles que soient les caractéristiques du sujet. Elle n’est pas affectée par les variations de contraste dans la scène.
  • Reproduction fidèle des tons : Elle permet une reproduction plus précise des tons moyens, essentiels pour une exposition correcte. Particulièrement utile en portrait pour rendre fidèlement les tons de peau.
  • Gestion des hautes lumières et des ombres : Aide à préserver les détails dans les hautes lumières et les ombres, car elle n’est pas influencée par les extrêmes de luminosité dans la scène.
  • Simplicité d’utilisation : Une seule mesure suffit généralement pour toute la scène, contrairement à la mesure réfléchie qui peut nécessiter plusieurs relevés.
  • Efficacité en studio : Particulièrement utile en photographie de studio où le contrôle de l’éclairage est crucial.

Cependant, la mesure de la lumière réfléchie reste utile ou indispensable dans certaines situations, notamment lorsqu’il est impossible d’approcher le sujet pour une mesure incidente (photographie animalière par exemple). Les deux méthodes ont leur place en photographie et le choix dépend souvent du contexte spécifique de la prise de vue.

Oui… Mais…

Oui… Mais c’est pourtant bien la lumière réfléchie qui atteint le capteur ou la pellicule, pas la lumière incidente.

En effet, la pellicule ou le capteur enregistre la lumière réfléchie par le sujet, pas la lumière incidente.

Cela semble contradictoire avec l’importance accordée à la mesure de la lumière incidente. Cependant, ce paradoxe s’explique par la façon dont nous utilisons ces mesures.

La mesure de la lumière incidente vise à déterminer la quantité de lumière qui éclaire la scène.
Cette information permet de prédire comment les différents éléments de la scène réfléchiront la lumière.

En connaissant la lumière incidente, le photographe peut anticiper comment les différentes surfaces réagiront.
Cela permet un meilleur contrôle de l’exposition finale, surtout pour les tons moyens.

Les appareils photo mesurent la lumière réfléchie et supposent que la scène a une réflectivité moyenne (18% de gris).
Cette supposition peut conduire à des erreurs avec des sujets très clairs ou très sombres.
La mesure incidente permet donc de compenser ces erreurs potentielles.

Complémentarité des méthodes

Idéalement, la combinaison des mesures incidente et réfléchie offre le meilleur contrôle.
La mesure incidente donne une base fiable, tandis que la mesure réfléchie permet d’ajuster pour des éléments spécifiques de la scène.

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La gestion de l’ISO en photographie numérique https://advixo.ch/la-gestion-de-iso-en-photo-numerique/ https://advixo.ch/la-gestion-de-iso-en-photo-numerique/#respond Fri, 27 Sep 2024 16:46:55 +0000 https://advixo.com/?p=1026 La sensibilité ISO est un paramètre crucial en photographie numérique, permettant d’ajuster la sensibilité du capteur à la lumière. Dans les appareils photo numériques professionnels modernes, sa gestion fait appel à des technologies sophistiquées pour optimiser la qualité d’image sur une large plage de valeurs ISO. Fonctionnement du capteur Au cœur du processus se trouve […]

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La sensibilité ISO est un paramètre crucial en photographie numérique, permettant d’ajuster la sensibilité du capteur à la lumière. Dans les appareils photo numériques professionnels modernes, sa gestion fait appel à des technologies sophistiquées pour optimiser la qualité d’image sur une large plage de valeurs ISO.

Fonctionnement du capteur

Au cœur du processus se trouve le capteur d’image, généralement de type CMOS (Complementary Metal Oxide Semiconductor) dans les appareils haut de gamme. Ce capteur est composé de millions de photosites, chacun correspondant à un pixel de l’image finale. Lorsque la lumière frappe ces photosites, elle génère une charge électrique proportionnelle à son intensité.

Ce capteur CMOS utilisé dans les appareils photo numériques professionnels modernes est un composant électronique très sophistiqué basé sur l’effet photoélectrique. Chaque photosite du capteur est composé d’une photodiode et d’un circuit de lecture. La photodiode convertit les photons incidents en paires électron-trou, générant ainsi une charge électrique. Cette charge est accumulée dans un puits de potentiel formé par une capacité MOS (Metal-Oxide-Semiconductor). La profondeur de ce puits, appelée « full well capacity », détermine la capacité maximale de charge que peut contenir chaque pixel, influençant directement la plage dynamique du capteur.

Le processus de lecture implique quant à lui un transfert de charge vers un amplificateur de lecture (de type source follower) intégré à chaque pixel. Ce signal analogique est ensuite converti en signal numérique par un convertisseur analogique-numérique (CAN ou ADC en anglais). La sensibilité ISO est principalement contrôlée en ajustant le gain de l’amplificateur de lecture ou en modifiant la durée d’intégration de la charge. Les capteurs avancés utilisent souvent une architecture de pixel à conversion (PCC – Pinned Photodiode with Capacitive Transfer), qui améliore l’efficacité quantique et réduit le bruit de lecture. De plus, certains capteurs intègrent des technologies comme le « back-side illumination » (BSI) pour augmenter la surface photosensible, ou le « dual gain » pour optimiser la plage dynamique à différentes sensibilités ISO. La linéarité de la réponse du capteur est cruciale pour une reproduction fidèle des tons, et des techniques de correction de non-linéarité sont appliquées dans le traitement du signal. Enfin, des microlentilles sont placées au-dessus de chaque photosite pour concentrer la lumière et augmenter l’efficacité de capture, particulièrement importante pour les pixels de petite taille dans les capteurs haute résolution.

Amplification du signal

L’ajustement de la sensibilité ISO se fait principalement par amplification du signal électrique généré par le capteur. Plus l’ISO est élevé, plus le signal est amplifié, permettant ainsi de capturer des images dans des conditions de faible luminosité. Cette amplification se produit avant la conversion du signal analogique en données numériques.

L’amplification du signal dans les appareils photo numériques professionnels est un processus complexe qui intervient à plusieurs niveaux du pipeline de traitement de l’image. Au niveau du capteur, l’amplification primaire se produit dans le circuit de lecture de chaque pixel. Comme expliqué précédemment, ce circuit comprend un amplificateur de type source follower qui convertit la charge accumulée en tension.

Le gain de cet amplificateur peut être ajusté pour modifier la sensibilité ISO effective. Les capteurs modernes utilisent souvent une architecture à double gain (dual gain) où deux circuits d’amplification distincts sont intégrés à chaque pixel, l’un optimisé pour les faibles sensibilités (faible bruit, grande plage dynamique) et l’autre pour les hautes sensibilités (gain élevé). La commutation entre ces circuits se fait généralement autour de l’ISO 400-800.

Après la lecture du pixel, le signal analogique passe par un amplificateur à gain variable (VGA – Variable Gain Amplifier) avant d’atteindre le convertisseur analogique-numérique (CAN ou ADC). Le gain du VGA est précisément contrôlé pour ajuster la sensibilité ISO. Les convertisseurs ADC utilisés sont généralement de type pipeline ou SAR (Successive Approximation Register) avec une résolution de 14 à 16 bits pour préserver la plage dynamique. Post-numérisation, une amplification numérique supplémentaire peut être appliquée, particulièrement pour les valeurs ISO étendues. Cette amplification numérique utilise des algorithmes sophistiqués de traitement du signal, incluant des techniques de réduction du bruit adaptatif et de préservation des détails. Les processeurs d’image propriétaires (comme le DIGIC de Canon ou l’EXPEED de Nikon) emploient des unités de calcul spécialisées pour ces opérations, souvent assistées par des accélérateurs matériels dédiés au traitement du bruit. La courbe de réponse de l’amplification n’est pas toujours linéaire ; elle peut être optimisée pour certaines valeurs ISO couramment utilisées. De plus, des techniques de compression du signal (comme l’encodage logarithmique) peuvent être appliquées pour étendre la plage dynamique effective à hautes sensibilités. Enfin, les appareils haut de gamme intègrent souvent des systèmes de refroidissement actif ou passif pour minimiser le bruit thermique qui devient plus prononcé avec l’amplification du signal.

Processeur d’image dédié

Les appareils photo professionnels sont équipés de processeurs d’image puissants, souvent propriétaires (comme le DIGIC de Canon, l’EXPEED de Nikon ou le TruePic d’Olympus). Ces processeurs jouent un rôle crucial dans le traitement du signal et la réduction du bruit, particulièrement à des valeurs ISO élevées.

Ces processeurs sont des systèmes de type SoC hautement spécialisés, conçus pour le traitement en temps réel des données d’image brutes. Ces processeurs sont généralement basés sur une architecture RISC (Reduced Instruction Set Computing) optimisée pour les opérations de traitement d’image, avec des unités de calcul vectoriel et des accélérateurs matériels dédiés. Ils intègrent souvent des coprocesseurs neuronaux pour les tâches d’apprentissage automatique, comme la réduction de bruit avancée et la reconnaissance de scènes.

L’architecture du processeur comprend généralement plusieurs cœurs de calcul, une mémoire cache rapide, et des bus à haute bande passante pour gérer le flux massif de données provenant du capteur. Dans le contexte de la gestion ISO, le processeur effectue plusieurs opérations cruciales : la correction de la non-linéarité du capteur, l’application de tables de correspondance (LUT) spécifiques à l’ISO pour l’optimisation du contraste et de la saturation, et la mise en œuvre d’algorithmes de réduction du bruit adaptatifs.

Ces algorithmes peuvent inclure des techniques de filtrage spatial et des méthodes de transformée (ou décomposition) en ondelettes. Pour les ISO élevés, le processeur peut activer des modes de fusion d’images, capturant et combinant plusieurs expositions pour améliorer le rapport signal/bruit. Les processeurs modernes intègrent également des unités de traitement de signal numérique (DSP) optimisées pour les opérations de convolution et de transformée de Fourier rapide (FFT), essentielles pour le filtrage avancé du bruit.

La gestion de la couleur est particulièrement critique à haute sensibilité ; le processeur applique donc des corrections chromatiques dépendantes de l’ISO, utilisant des profils de couleur spécifiques stockés dans sa mémoire interne. De plus, ces processeurs implémentent souvent des algorithmes de super-résolution pour maintenir la netteté apparente à des ISO élevés. L’efficacité énergétique est une considération majeure, avec l’utilisation de techniques comme le DVFS (Dynamic Voltage and Frequency Scaling) pour optimiser la consommation en fonction de la charge de traitement. Enfin, le processeur gère l’interface avec le firmware de l’appareil, permettant des mises à jour logicielles qui peuvent améliorer les performances ISO au fil du temps, notamment via l’optimisation des algorithmes de traitement.

Techniques de réduction du bruit

L’augmentation de la sensibilité ISO s’accompagne inévitablement d’une augmentation du bruit numérique. La réduction du bruit dans les appareils photo numériques professionnels modernes fait appel à un ensemble sophistiqué de techniques algorithmiques et matérielles, particulièrement cruciales à haute sensibilité ISO. Ces techniques peuvent être classées en plusieurs catégories :

Traitement spatial

Le processeur analyse les pixels environnants pour détecter et réduire le bruit tout en préservant les détails.

Les méthodes spatiales incluent des filtres adaptatifs avancés tels que le filtre bilatéral non local (NLM – Non-Local Means), qui exploite les similitudes non locales dans l’image pour préserver les détails tout en réduisant le bruit. Des variantes comme le filtre BM3D (Block-Matching and 3D filtering) regroupent des patches similaires dans l’image pour un débruitage collaboratif.

Les techniques de seuillage dans le domaine des ondelettes, utilisant des transformées discrètes en ondelettes (DWT), permettent une réduction du bruit multi-échelle, avec des seuils adaptatifs en fonction de l’ISO et des caractéristiques locales de l’image.

Traitement temporel

Certains appareils peuvent capturer plusieurs images en rafale et les combiner pour réduire le bruit.

Ces méthodes temporelles, applicables en mode rafale ou vidéo, incluent l’alignement sub-pixel d’images multiples suivi d’une fusion pondérée, où le poids de chaque image est déterminé par une estimation de la qualité locale. Des techniques avancées comme le « Temporal Denoising by Motion Compensation » utilisent l’estimation de mouvement pour aligner précisément les trames avant la fusion.

Apprentissage automatique

Des algorithmes basés sur l’IA sont de plus en plus utilisés pour une réduction du bruit plus intelligente et efficace.

Ces approches basées sur l’apprentissage automatique, de plus en plus prévalentes, utilisent des réseaux de neurones convolutifs profonds (CNN) entraînés sur de vastes ensembles de données d’images bruitées et propres. Des architectures comme U-Net ou les réseaux génératifs adverses (GAN) sont adaptées pour le débruitage, avec des variations spécifiques à l’ISO intégrées dans l’architecture du réseau.

Ces modèles peuvent être optimisés pour différentes plages ISO, avec des commutations dynamiques entre les modèles en fonction de la sensibilité utilisée. La réduction du bruit chromatique fait l’objet d’un traitement spécial, souvent avec une séparation des canaux de luminance et de chrominance, permettant un filtrage plus agressif sur la chrominance tout en préservant les détails de luminance.

Des techniques de démosaïquage adaptatif au bruit sont également employées pour optimiser l’interpolation des couleurs à partir des données du capteur. Au niveau matériel, certains capteurs intègrent des circuits de réduction du bruit analogique avant la conversion ADC, comme la technologie de « lecture à faible bruit » qui minimise le bruit de reset. Les processeurs d’image implémentent souvent des pipelines de traitement parallèle pour appliquer simultanément plusieurs techniques de réduction du bruit, avec une fusion intelligente des résultats basée sur des métriques de qualité d’image. Enfin, des approches hybrides combinant traitement traditionnel et apprentissage automatique sont de plus en plus courantes, permettant une adaptation fine aux caractéristiques spécifiques du bruit à différentes sensibilités ISO.

ISO natif vs ISO étendu

Les appareils professionnels distinguent souvent les valeurs ISO natives de celles étendues. Les ISO natifs correspondent aux sensibilités que le capteur peut atteindre par amplification directe du signal. Les ISO étendus (souvent notés « H » pour High) sont obtenus par un traitement logiciel supplémentaire, au détriment parfois de la qualité d’image.

Plage dynamique et ISO dual

Les capteurs modernes intègrent souvent une technologie d’ISO dual. Cette innovation permet d’optimiser la plage dynamique en utilisant deux circuits de lecture différents selon la sensibilité choisie. À basse sensibilité, le circuit privilégie la capture des hautes lumières, tandis qu’à haute sensibilité, il optimise le rendu des basses lumières.

Courbe de réponse ISO

Les fabricants calibrent soigneusement la courbe de réponse ISO de leurs appareils. Cette courbe n’est pas toujours linéaire et peut être ajustée pour offrir un comportement optimal à certaines valeurs ISO fréquemment utilisées (par exemple, ISO 100, 400, 1600).

ISO Auto ?

Dans le cas de l’ISO Auto, l’appareil ajuste automatiquement la sensibilité en fonction des conditions de prise de vue.

La gestion de l’ISO est étroitement liée aux autres paramètres d’exposition (vitesse d’obturation, ouverture) et aux modes de mesure de la lumière. Les algorithmes internes de l’appareil prennent en compte ces interactions pour optimiser l’exposition globale.

La fonctionnalité ISO Auto dans les appareils photo numériques professionnels est un système complexe d’ajustement dynamique de la sensibilité, intégrant des algorithmes avancés de mesure de la lumière et d’analyse de scène. Ce système fonctionne en synergie avec l’autofocus, la mesure d’exposition et la reconnaissance de scène pour optimiser la sensibilité en temps réel.

L’implémentation typique utilise un contrôleur PID (Proportionnel-Intégral-Dérivé), bien connu des automaticiens, ajusté pour minimiser les fluctuations rapides de l’ISO tout en réagissant promptement aux changements significatifs de luminosité. Le système intègre souvent une matrice de décision multidimensionnelle qui prend en compte non seulement la luminosité globale, mais aussi le contraste de la scène, la distribution des hautes lumières et des ombres, et la présence de sources de lumière ponctuelles. Des capteurs gyroscopiques peuvent être utilisés pour détecter les mouvements de l’appareil, permettant au système d’augmenter préemptivement l’ISO pour éviter le flou de bougé.

Cette fonctionnalité d’ISO Auto inclut généralement des paramètres utilisateur avancés, tels que la définition de limites ISO minimales et maximales, qui peuvent être spécifiques à la plage focale dans le cas des zooms. Certains appareils permettent de définir des courbes de réponse ISO personnalisées, où l’utilisateur peut spécifier la progression de l’ISO en fonction de la vitesse d’obturation et de l’ouverture. Des algorithmes de pondération temporelle sont employés pour lisser les transitions ISO lors des enregistrements vidéo, évitant les changements brusques de grain.

En mode rafale, le système peut prédire les changements de luminosité basés sur les images précédentes et ajuster l’ISO de manière prédictive. Les appareils haut de gamme intègrent souvent des modes d’ISO Auto spécifiques à certains types de prise de vue, comme un mode « Action » qui privilégie des vitesses d’obturation élevées au détriment d’une augmentation plus agressive de l’ISO, ou un mode « Paysage » qui maintient des ISO plus bas pour maximiser la plage dynamique. La fonctionnalité ISO Auto interagit également avec les systèmes de stabilisation d’image, ajustant dynamiquement les seuils de vitesse d’obturation en fonction de la focale et de l’efficacité de la stabilisation. Des techniques d’apprentissage automatique sont de plus en plus utilisées pour affiner le comportement de l’ISO Auto, en analysant les habitudes de l’utilisateur et les résultats des photos précédentes pour optimiser les décisions futures.

Enfin, dans les appareils les plus récents, l’ISO Auto peut travailler en conjonction avec des modes de capture multi-images, décidant dynamiquement de capturer et fusionner plusieurs images à basse sensibilité plutôt que d’augmenter l’ISO dans certaines situations de faible luminosité.

La gestion de la sensibilité ISO dans les appareils photo numériques professionnels modernes est le résultat d’une synergie entre hardware sophistiqué et software avancé. Les fabricants continuent d’innover dans ce domaine, repoussant les limites de la photographie en basse lumière tout en maintenant une qualité d’image élevée. Cette gestion complexe de l’ISO permet aux photographes professionnels de capturer des images dans une variété de conditions d’éclairage, élargissant ainsi leurs possibilités créatives.

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Ilford Delta 100 : Une pellicule noir et blanc de précision https://advixo.ch/ilford-delta-100-une-pellicule-noir-et-blanc-de-precision/ https://advixo.ch/ilford-delta-100-une-pellicule-noir-et-blanc-de-precision/#respond Sat, 14 Sep 2024 15:11:36 +0000 https://advixo.com/?p=916 La pellicule Ilford Delta 100 occupe une place de choix dans le monde de la photographie argentique noir et blanc. Lancée par le fabricant britannique Ilford Photo, cette émulsion à grain T (Tabular) se distingue par sa finesse de grain exceptionnelle et sa capacité à capturer les détails avec une netteté remarquable. La Delta 100 […]

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La pellicule Ilford Delta 100 occupe une place de choix dans le monde de la photographie argentique noir et blanc. Lancée par le fabricant britannique Ilford Photo, cette émulsion à grain T (Tabular) se distingue par sa finesse de grain exceptionnelle et sa capacité à capturer les détails avec une netteté remarquable.

La Delta 100 est particulièrement appréciée des photographes exigeants pour sa latitude d’exposition généreuse et sa courbe de contraste équilibrée. Ces caractéristiques lui permettent de restituer fidèlement une large gamme de tons, des ombres profondes aux hautes lumières éclatantes, tout en conservant des détails subtils dans les zones intermédiaires.

En comparaison avec d’autres pellicules de sensibilité similaire, la Delta 100 se démarque par plusieurs aspects. Face à la Kodak T-Max 100, sa rivale directe, la Delta 100 offre généralement un rendu légèrement plus doux et des tons de gris plus nuancés. La T-Max 100, quant à elle, est réputée pour un contraste un peu plus prononcé et des noirs plus profonds.

La Fujifilm Neopan 100 Acros II, autre concurrente de renom, se distingue par une acutance légèrement supérieure et une tendance à produire des noirs plus intenses. Cependant, la Delta 100 conserve l’avantage en termes de polyvalence et de facilité d’utilisation dans diverses conditions d’éclairage.

Par rapport à la célèbre Tri-X 400 de Kodak, utilisée parfois à 100 ISO, la Delta 100 offre un grain nettement plus fin et une meilleure définition. Elle convient donc mieux aux travaux nécessitant une grande précision, comme la photographie de paysage ou d’architecture.

L’une des forces de la Delta 100 réside dans sa remarquable flexibilité au développement. Elle répond particulièrement bien aux techniques de push et de pull, permettant aux photographes d’ajuster la sensibilité effective du film en fonction des conditions de prise de vue. Cette adaptabilité en fait un choix privilégié pour les photographes travaillant dans des environnements lumineux variés.

En termes de grain, la Delta 100 se situe parmi les meilleures de sa catégorie. Son grain fin et bien défini contribue à une impression de netteté accrue, particulièrement appréciable dans les tirages grand format. Cette caractéristique la rend particulièrement adaptée à la photographie de paysage, d’architecture et de nature morte.

La pellicule Delta 100 brille également par sa réponse aux différents révélateurs. Elle donne d’excellents résultats avec une large gamme de produits, des classiques comme le D-76 aux plus modernes comme l’Ilfotec DD-X. Cette polyvalence permet aux photographes d’affiner leur workflow et d’obtenir des résultats personnalisés selon leurs préférences esthétiques.

En conclusion, l’Ilford Delta 100 s’impose comme une référence incontournable dans le monde de la photographie argentique noir et blanc. Sa combinaison unique de finesse de grain, de latitude d’exposition et de polyvalence en fait un choix de prédilection pour les photographes exigeants, qu’ils soient amateurs passionnés ou professionnels chevronnés. Dans un marché où la concurrence reste vive, la Delta 100 continue de se distinguer par sa qualité constante et sa capacité à s’adapter à une grande variété de styles et de sujets photographiques.

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